PANTHERS GO GO GO ! | Res. D, C, S.

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(c) missml@LJ & tmomsen8@LJ & winchester84@LJ & katenator@LJ
I wont be the one
Who's going to let you down
ft Clancy, Seeley, Death & Declan__________

PUTAAAAAIN, mais enlève toi les doigts du cul, Morgan !

Je propose une pause. Je crois qu'on devrait faire passer des tests sanguins à Clancy, je suis sur qu'il se drogue... Il est anormalement rapide ces derniers temps. J't'ai même pas vu arriver, merde !

En plus, j'ai besoin de bière.

« Hey Death, ma grand-mère court plus vite que toi. »

fit-il en le plaquant au sol, avec force. Subtile. Léger. Du Seeley tout craché. Les quatre comparses tiraient profit de leur petit rituel du mercredi après-midi. Declan, Clancy, Death et Seeley. Et tout ce cirque de petits saltimbanques ne se résumait qu'à une partie de football américain sur le terrain pour montrait aux autres ce que chacun avait dans ses poches de jean. Un match. Des conneries. Des discutions plus volantes que sérieuses. Et des bières. Bien que l'activité première ne soit pas de se saouler mais surtout de jouer, une bonne après-midi entre amis ne se déroulent jamais sans quelques rafraîchissement. Ils marquèrent tour à tour un touchdown, un field goal ou encore safety et tout cela dans l'ambiance la plus totalement zen. Les mains sur les genoux, Seeley ne réagissait pas à la remarque de Declan bien que celui-ci avait raison. Il était un peu mou du bide cette après-midi mais il avait ses raisons - bien que les autres n'en sachent rien. Il attrapa la balle et la lança à Declan avec sa force habituelle avant de courir vers l'avant. Il se sentait plus lourd qu'à l'habitude. Non pas qu'il avait trop mangé, trop fêté ou quoi que ce soit, mais il ne se sentait pas au mieux de sa forme et il aurait donné n'importe quoi pour une journée passé au lit sans rien d'autre que le silence intense et reposant. Mais au lieu de ça, il en était à se fatiguer les muscles avec ses coéquipiers de l'équipe. Quoi que le football n'était pas un fardeau en soi.

« Clancy ne se drogue pas. »

trancha t-il en se laissant tomber sur la pelouse en plein milieu du stade.

« C'est l'amour qui lui donne des ailes. »

Et dans un grand sérieux, il lui adressa un clin d'œil et baiser volant en étouffant un rictus. Clancy. Berry et lui, c'était fini. Mais quiconque connaissait ces deux là, savait que la flamme n'était pas éteinte. Elle brûlait encore avec vivacité et Seeley s'était promis à lui même de souffler sur les braises pour raviver le feu.

« Allez Clancynouchet, fait pas cette tête va. Berry reviendra, tu verras. »

Il avait raison, il en était certain. Elle reviendrait. Il reviendrait aussi.

Le corps affalé au sol et les bras en croix, il reprenait peu à peu son souffle tandis que Declan était parti chercher de quoi se rafraîchir le gosier. Cela faisait maintenant plus de trois heures qu'ils couraient, sans arrêts. Ils discutaient, se taquinaient, se fonçaient dessus sans ménagement pour savoir lequel des quatre était le plus fort. Pas de toute, Seeley était le plus nul cette fois-ci, et même si il arrivait à en plaquer un ou deux au sol de temps à autre, il se retrouver le plus souvent la tête dans le gazon.

« DECLAN TU LES RAMÈNES CES BIÈRES OUI OU MERDE ? »

Ils en faisaient des heures supplémentaires. Ils en faisaient des idioties. Plusieurs fois, par semaines, d'ailleurs. Mais, plus particulièrement, le mercredi. Morgan, Cleveland, Grey et Lennon. Formant une équipe au complet, à eux quatre. La carrure de Clancy. La force de Death et Seeley. Le mental, inébranlable, de Declan. Et, des valeurs, tout aussi, cynique que morbide. Sur le terrain, ils se montraient, intraitable. Allant, jusqu'à injurier, joueurs adverses et Cheerleaders. Rien, d'excédant. La plupart, de l'après-midi, ils picolaient. Simpliste. Se bidonnaient, et se fendaient le baignait, comme de vrais gamins. Racontant, leurs déboires sexuelles. Non. Ses déboires sexuelles. Declan. Sûrement le plus volage. Oppresser, face aux sentiments, amoureux. Il n'avait jamais eu de relation stable. Enfin. C'est ce qu'il prétendait. Seeley, lui. Un enculer, complètement dépravé. Défoncer, dès lundi matin. Death. Déjà père de famille. Quant a Clancy. Engrener, dans des situations, toutes plus infâmes. Bon élevé et jeune-homme correct. Il lui arrive tout de même de parler, tel un saligaud, sans aucune morale et de casser la gueule, a certain de ses coéquipiers.

Clancy accourait, dare-dare, épiant le trajet de cette balle solennelle, qu'Seeley venait de bazarder, au loin, comme point d'atterrissage ; Declan. Belle action. Tenant, alors, entre ses mains, la victoire, Cleveland, échappait, a Death. Mais, Lennon se ruant sur lui, tentait de l'intercepter, à son tour. Avec succès. Le plaquant au sol, bestialement. « Un bon déjeuner, soit des céréales complètes et un bol de lait. » Les remarques anodine de ses acolytes, le fit glousser. Sans doute, était-il, plus agile ces derniers temps. Chagrin d'amour, permanent. Perte de conviction. Clancy décidait, de se centraliser, sur les Panthers, le Football, l'équipe, ses amis. S'exerçant, plus régulièrement. Il devenait, meilleur.

« Seeley. Je laisse tomber tout ça. Berry. Il y a Julliah maintenant. Et ça me va, ça me va. » Imitant ses compères, Clancy s'affalait, sur la pelouse, fraichement coupé, ou pas. Morgan, assurait que Berry Coleman, ferait marche arrière, demi-tour, volte-face. Qu'elle reviendrait. Mais de quoi ? À vrai dire, il n'en savait pas plus qu'elle ni qu'eux. S'en allant, tel une cleptomane, elle entretenait une relation, cabalistique avec Maxine Grey. Frère, officiel, de Death Grey. Et ça, Clancy, ça le rendait malade. « Hé. T'étais au courant Grey, pour .. ton frère et Berry. Leur putain de liaison à la con. Même pas tenu, de garder, secrète. » Les jambes, entrelacer, il scrutait Declan et ricanait. « Tu sais. Ramène moi en une, aussi ! » Il était temps pour lui, d'éveiller la bête qui somnolait en lui. Il allait boire et se défoncer la margoulette avec ses putains de potes, qui eux, resterons, fidèles et fervent, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Invité

Le mercredi après-midi, si vous cherchiez le quatuor le plus célèbre de Dillon, autrement dit Declan Cleveland, Seeley Morgan, Clancy Lennon & pour finir Death Grey, il fallait venir au D. Stadium. Ils passaient leur après-midi à débattre sur des sujets ne volant pas très haut, à boire des bières, à faire des paris idiots et surtout, ils jouaient au football, ils s’entraînaient dans une ambiance plus légère que lors des séances où le coach était présent.

« PUTAAAAAIN, mais enlève toi les doigts du cul, Morgan ! »

Cette phrase gueulée en plein milieu du terrain par Declan en était le parfait exemple. Death esquissa un léger sourire, qu'il perdit vite quand il vit arriver Cleveland droit sur lui. Il tenta de le bloquer, mais malheureusement pour lui le running-back était bien trop rapide. Ou alors c'était Death qui n'était pas en forme et qui n'allait pas plus vite qu'un débutant.

« Hey Death, ma grand-mère court plus vite que toi. »

La deuxième hypothèse était la bonne. Il venait de se faire plaquer par Seeley, alors qu'habituellement, il lui échappait très facilement. A croire que Death avait l'esprit trop occupé par l'attitude étrange de son frère & le fait qu'Evan l'évite de plus en plus. Grey grimaça légèrement, se faire plaquer par Seeley n'était pas la chose la plus agréable qui soit. Néanmoins, il se releva rapidement, pile au moins où Declan déclarait qu'il fallait faire une pause. Youpiii. En effet, Death n'était pas contre une bière, après tout, il faisait chaud cette après-midi là.

Il rejoignit Seeley qui était assis au milieu du terrain, & se laissa choir non loin de lui.

« DECLAN ! J'en veux une aussi & bouge toi un peu. »

Il se passa négligemment la main dans les cheveux et fut surpris par se que déclara Lennon. Tellement surpris qu'il devait avoir une tête d'ahuri à ce moment précis.

« Hé. T'étais au courant Grey, pour .. ton frère et Berry. Leur putain de liaison à la con. Même pas tenu, de garder, secrète. »

Maxine & Berry ? Berry & Maxine ? Noooon. Impossible. Il lui aurait dit. Ils se disaient toujours tout, depuis qu'ils étaient gamins. Enfin, plus vraiment depuis quelques semaines. Décidemment, son frère lui cachait bien des choses.

« Non...je n'étais pas au courant mec. Désolé... »

Il marqua une bref pause & reprit, bien plus fort :

«DECLAN ! APPORTE TOUTES LES BOUTEILLES ! ON VA EN AVOIR BESOIN ! »

Quitte à parler de choses qui fachent ou attristent, autant avoir de la réserve.

Le jeune footballer, arrivé aux gradins, saisit une bière qu'il décapsula de suite. Il se délecta des longues gorgées de frais qui glissèrent dans sa bouche... Putain, après l'effort... « DECLAN TU LES RAMÈNES CES BIÈRES OUI OU MERDE ? » Il se retourna, lançant un regard noir à Seeley. Il pouvait pas attendre un peu, merde ! ON DIT S'IL TE PLAIT, MORGAN ! cria-t-il, sa voix résonnant dans le terrain de foot. Il soupira et en attrapa une seconde. « Tu sais. Ramène moi en une, aussi ! » Et merde, bis. OK DUMBASS... J't'en ramène une aussi... finit-il tout bas, plus pour lui même qu'autre chose. Il fit quelques pas pour revenir vers les gars quand... «DECLAN ! APPORTE TOUTES LES BOUTEILLES ! ON VA EN AVOIR BESOIN ! » Oh merde, ter. Declan attrapa la glacière en soupirant - parfois, ils pouvaient être lourds. Portant à nouveau la bouteille de bière à sa bouche, il revînt et balança trois bières aux trois alcoolites. Il les scruta un à un, s'attardant particulièrement sur les têtes de Death, puis de Clancy. C'est quoi ces gueules d'enterrement, on dirait que le coach est mort ! lança-t-il en rigolant nerveusement.

A vrai dire, il sentait bien que quelque chose n'allait pas. L'ambiance était très électrique tout d'un coup, comme si lorsqu'il était aller chercher les bières... ils avaient parlé de filles. C'était surement ça, vu la situation sentimentale compliqué des trois joueurs. Entre Clancy qui, bien qu'il ne voulait pas l'admettre pleurait dans son lit tous les soirs depuis que sa Berry était partie, Death qui, au point où il en était aurait été capable d'écrire une jolie petite lettre d'amour à Evan et de finir en dessinant un coeur, et Seeley qui... qui était Seeley, vraiment, la situation n'était pas au beau fixe. Sauf pour lui, Declan. Comme quoi, la solution était simple : pour ne pas se faire larguer ou risquer de l'être, il suffisait de ne pas avoir de copine. La logique de Declan était imparable.

« C’est le destin de Clancy, le destin de Clancy-hi-hi. »

commença t-il avant de finir par fredonner le générique qu’il ne connaissait pas. Il ne lui restait que quelques bribes de paroles que sa cousine de huit ans ne cesser de lui chanter quand sa famille venait lui rendre visite. Y’avait pas à dire, à eux quatre ils faisaient le parfait casting pour un ‘Plus Belle la Vie’ à l’américaine. Entre ses déboires amoureux à lui, la rupture tragique de Clancy (elle paraissait plus tragique pour lui que pour les autres), le lagon bleu de l’amour pour Death, c’était vraiment du n’importe quoi. Il ne manquerai plus qu’une histoire hors du commun pour Declan et l’équipe des parfaits loosers serait au complet. Il fallait l’avouer, les filles pouvaient faire tourner toutes les têtes.

« Clan’ arrête de dire des conneries, merde. Vous êtes fait l’un pour l’autre, ça crève les yeux. Alors tu te sors la tête du cul où tu remues ton petit cul de gay pour faire avancer les choses. »

Il se releva et s’asseya en tailleur pour faire face à ses trois potes. Il attrapa la bière que Declan lui lança et l’ouvrit instantanément avant d’en boire quelques gorgés.

« C’est pas le coach qui à clamsé. C’est notre fierté qui à rendu l’âme les mecs. »

Autant l'avouer, Declan était le moins concerné des quatre. Et le pire cas de tous, c'était sans contester Clancy qui avait gagné sa palme d'or en conneries. Penser qu'il aurait pu être le géniteur d'un morveux à dix-huit c'était tout droit sorti de l'irréel. Même s'il n'en avait que très parlé, ses coéquipiers de jeu et amis avaient su deviner le reste.

« Si ça continue Declan va nous annoncer qu'il se tape la vieille Bingsley. »

Binglsey. La charmante professeur d'anglais qui devait sûrement peser son quintal. Elle avait pris l'habitude de porter des sublimes tenues exotiques aux fleurs et aux couleurs antiques qui rappelaient le canapé vieilli de ses grands-parents. Sa coupe de cheveux était tout ce qu'il y avait de plus original. Un magnifique chignon élégamment tiré et pincé par plusieurs petites pinces de toutes les couleurs. Ses chaussures étaient le reflet type d'une époque oubliée depuis des millénaires sans parler de son haleine fraîche aux douces odeurs de fond de cale d'un chalutier. Il fallait l'avouer, Declan et la vieille Bingsley aurait fait un couple ... hors du commun

« J'ai l'impression d'être éponge entre les mains du vieux Billy. »

Silence.

« Yeuk, j'ai rien dit. »

» ▬ DILLON PANTHERS ; Footballeurs.